4ème Semaine française : 1 milliard USD investi dans l’agro-industrie en 2016 (DG ANAPI)

Publié le par Akondal En Perso

 4ème Semaine française : 1 milliard USD investi dans l’agro-industrie en 2016 (DG ANAPI)

L’Agence nationale pour la promotion des investissements (ANAPI) a annoncé ses couleurs à la 4ème Semaine française de Kinshasa, organisée du 24 au 27 mai 2017. Pour le directeur général ai de l’ANAPI,  17 projets dans le domaine de l’agro-industrie ont été agréés en 2016 pour un coût total d’investissement allant jusqu’à 1 milliard de dollars pour une période de 5 ans. Robert Moustafa, appelle les entreprises congolaises et même les PME œuvrant dans ce secteur à approcher son agence pour obtenir un accompagnement. Le directeur général ai a répondu aux questions d’ACTUALITÉ.CD

Combien de projet avez-vous déjà accompagné dans le cadre de l’agro-industrie?

Si on ne prend que les statistiques de l’année 2016, au niveau de l’agro-industrie, parce que nous accompagnons dans le secteur de l’agro-industrie et l’agriculture de substance, nous sommes à 17 projets agréés. Cela va de la production de la farine, des poussins, d’œufs, d’eau potable, etc. Et ces 17 projets sont estimés à un coût global de plus d’un milliard USD, bien sûr  étalé au bout de 5 ans. On ne peut pas dire que tout est parfait parce qu’il y a des contraintes, nous y travaillons et nous espérons qu’avec l’appui des autorités, on y parviendra et nous allons encore accompagner plusieurs  entreprises cette année.

Mais plusieurs personnes accusent l’Anapi de ne pas accompagner les PME et les PMI ?

Lorsque vous examinez les statistiques des projets agréés par province ou par nationalité, les Congolais viennent toujours en première position. C’est vrai que, dans l’esprit du code d’investissement, on accompagne plus les grands investisseurs, les PME et PMI ne sont pas suffisamment accompagnés, parce que probablement il y a cette asymétrie d’informations ou encore parce que les financements ne sont pas suffisamment bouclés. Vous savez que pour bénéficier des facilités fiscales de l’Anapi il faut boucler le financement. En d’autres termes, l’investisseur doit être prêt ou si vous voulez en terme simple, l’argent doit être disponible. Or la plupart des startups ou des PME ne sont pas en règle sur  cette phase de financement .

Aujourd’hui tous les analystes sont d’accord que le développement de la RDC ne pourrait être effectif qu’avec la bonne santé des PME. Que doivent-elles faire pour bénéficier de votre appui ?

L’Anapi ne refuse pas d’accompagner les PME, elle est disponible. Mais, il faut nous consulter pour bénéficier de notre accompagnement. C’est vrai que par le passé nous étions considérés comme un simple service de renseignement, c’est-à-dire un organe qui ne donnait que des informations aux potentiels investisseurs sur « comment investir en RDC ». Mais, pour l’Anapi aujourd’hui, l’accompagnement des PME est un cheval de bataille. L’Anapi peut accompagner  des personnes ou entreprises en leur fournissant des infos, des contacts. Et si au moment de l’accompagnement le financement n’est pas bouclé, c’est un problème. Dans notre nouvelle dynamique  aujourd’hui, nous avons envisagé comment nous pourrions travailler avec les banques, pour combler ce vide. Et, pourquoi pas, travailler avec le Fonds de promotion de l’Industrie (FPI), qui est une institution financière de l’Etat et qui accompagne parfois les grandes et petites entreprises dans le secteur industriel.

Mais la fiscalité empêche aujourd’hui les investisseurs de bien s’établir en RDC. Que fait l’Anapi sur ce plan ?

L’Anapi s’occupe de la politique d’investissement et, dans cette politique, il n’y a pas que la promotion et le code d’investissement, donc les exonérations. Il y a aussi l’amélioration du  climat des affaires. Et la fiscalité étant une contrainte majeure dans la structuration des coûts de production et également dans l’attraction des investissements étrangers, je pense qu’avec l’appel du chef de l’Etat qui a demandé à ce que le gouvernement puisse initier une nouvelle loi fiscale, cela va permettre de régler cette question de fiscalité  qui se pose avec beaucoup d’acuité.

Willy Akonda Lomanga / Desk Eco.

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